Un système de détection automatique d'incendie (DAI) a pour fonction de déceler et de signaler le plus tôt possible la naissance d'un incendie afin de mettre en oeuvre les mesures adéquates le plus rapidement tout en évitant de délivrer des alarmes injustifiées. Le SSI de catégorie A comprend au minimum les détecteurs automatiques d'incendie et l'équipement de contrôle et de signalisation (ECS).
Les règlementations concernant les DAI sont : les EN54-5 ; 54-7 ; 54-10 et 54-12. Mais comme pour tout organe d'un SSI, d'autres règlementations leur sont imposées.
Les règles d'installations sont définit par la norme NFS61-970 et par la règle R7 de l'APSAD.
Les détecteurs optiques de fumée sont composés d'une chambre de détection dans laquelle se trouve une LED (en rouge) et une photodiode (en bleu). Lorsque des particules de fumées s'introduisent dans cette chambre, le faisceau lumineux se reflète alors sur ces particules ; la photodiode capte cette lumière et renvoie une information à la centrale incendie.
Il en existe deux classes :
Les fabricants peuvent également rajouter un suffixe R ou S :
Détecteur multiponctuel de la gamme 05, il est constitué d’un dispositif d’analyse , d’un système d’aspiration (ou électroaspirateur) avec surveillance du débit d'air (anémomètre) et d’un réseau aéraulique formé de tuyaux percés de trous. Chaque orifice constitue un point de captation de l’ambiance (ou des ambiances) à surveiller. L’air prélevé dans le(s) volume(s) à surveiller, par aspiration continue, est acheminé vers le dispositif d’analyse par le réseau aéraulique. L’élément sensible du détecteur de fumée par aspiration est basé sur le principe optique par réflexion. Le seuil de sensibilité est réglable à l'aide du logiciel DFA05 Config.
Ce type de détecteur est intéressant pour les faux planchers, les faux plafonds et les endroits où les détecteurs ponctuels ne sont pas adaptés : hauteur de plafond supérieure à 12 m, esthétique, volume réduit, ambiances particulières nécessitant un éloignement du capteur telles que des chambres froides. En outre, il s’applique là où une détection très précoce (salle blanche, armoire électrique, etc.) est nécessaire, c'est ce qu'on appelle dans le métier : un détecteur de fumée à haute sensibilité (DFHS) selon le module de détection utilisé.
Les détecteurs linéaires de fumée sont basés sur le principe d'émission-réception d'un faisceau laser. En effet, un émetteur envoie le faisceau linéaire qui est soit récupéré directement par le récepteur, ou alors reflété puis renvoyé sur celui-ci.L'intensité du signal chute si de la fumée perturbe le faisceau laser, cette baisse de signal est repérée par le récepteur qui en informe la centrale. (Cette détection permet de couvrir de grandes distances, hall d'aéroport, etc.)
Les détecteurs de flamme possèdent une cellule sensible aux Infra-Rouges ou aux Ultra-Violets. Lorsque ces capteurs détectent une flamme grâce à cette technologie, ils en informent la centrale qui passe en alarme.
